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Les alternatives

Vous l’aurez compris, le secteur de la viande est celui où les agriculteurs sont le plus contraints par les transports lorsqu’il s’agit de produire et transformer à la ferme. D’autres secteurs comme le secteur laitier et maraîcher sont moins impactant mais doivent tout de même se poser les bonnes questions pour optimiser leur temps et leur coût de transport. 

Exemple 1 : maraichage

 

Prenons pour exemple un maraîcher non-transformateur de Bretagne, partisan de la vente direct et de la vente en vrac sur les marchés locaux. Il a décidé de ne pas passer par les canaux de distribution classiques que sont la vente de ces fruits et légumes via les GMS mais de priviligier un mode d’approvisionnement local et plus durable grâce à l’optimisation des transports.

 

L’exploitant en question réalise ses ventes via deux canaux principaux que sont la vente directe et les marchés locaux. En effet, il réalise 2 marchés par semaine dans un rayon maximum de 40km autours de chez lui, en été ce chiffre peut monter jusqu’à quatre. La vente sur les marchés soulève un problème majeur qui est le remplissage des camions mais grâce à un bon réseau de clientèle fidèle, il ne se déplace jamais pour “rien”. Comme il l’atteste avec fierté, “Je pars au marché camion plein, et je reviens quasiment toujours à vide, mes légumes ne subissent aucun déplacement inutile et chacun d’entre eux est optimisé car je connais les spécificités de chaque marché où je me rend et plus particulièrement la demande de mes clients”. En plus de ça, il nous confis qu’il vend plus que ce qu’il ne produit car il réalise du commerce collaboratif avec les autres maraîchers de son secteur.

C'est quoi, le transport collaboratif ? 

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Vendre plus que ce qu’il produit est rendu possible grâce à une bonne entente et une entre aide entre les acteurs de sa filière situés proche de chez lui. En effet, Mr Turban se rend chez ses collaborateurs une fois par semaine afin de récupérer les produits qu’il lui manque mais aussi de livrer les produits manquant à ces dernier. Toujours en optimisant ses déplacement et le remplissage des camions, il permet aux autres maraîchers de vendre leur produits sur les marchés en s’abstenant de faire le déplacement. Vous retrouverez sur l’étalage les produits de ses concurrents avec qui il travaille et qui sont aussi ses collaborateurs. Ce type de démarche permet une cohésion sociale, une optimisation des transports des fruits et légumes et une bonne rentabilité. Lorsqu’il fait un déplacement, il ira voir plusieurs de ses collaborateurs pour à la fois les livrer et aussi récupérer de la marchandise en s’assurant que son chargement est toujours à plein, c’est ce qu’il appelle le “transport collaboratif”

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Exemple 2 : Un atelier de transformation de fromage

 

Régit par la réglementation de la vente en direct, l'agriculteur utilise 80% de son lait produit sur l’exploitation dans son atelier de transformation à la ferme. Cette nouvelle opportunité qu’il a su saisir s’accompagne d’une simplification de l’aspect logistique de son entreprise.

 

En effet, auparavant 100% de son lait était collecté 1 fois tout les deux jours pour rejoindre les laiteries régionales par un camion laitier classique qui engendrait des coups énergétiques à long terme plutôt élevés. Maintenant, notre exploitant envoi du lait vers la laiterie une seule fois par semaine sur demande spécifique. Les temps de transport sont donc réduit par 3.

 

De plus, la vente du fromage se fait sur l’exploitation car il a su investir dans la création d’une boutique. Donc en plus de réduire les temps de transport liés à la collecte du lait, les temps de transport entre les laiterie et les GMS sont aussi réduits, voir supprimés. Il vend également via une biocoop où les livraison se font à une fréquence de 2 fois par mois et où le chargement de sa camionnette est optimisé.
 

Néanmoins, l'aspect négatif est le transport vers les laboratoires d’analyses de la qualité du lait qui se font plusieurs fois par semaine en direction de Lisieux (20km) et qui étaient auparavant assurées par les laiteries.

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